Syndicats de la fonction publique s'opposent au nouvel ordre de retour au bureau

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Les dirigeants des plus grands syndicats de la fonction publique du Canada annoncent des mesures pour s’opposer à la nouvelle exigence du gouvernement fédéral selon laquelle les employés fédéraux doivent travailler à partir du bureau au moins trois jours par semaine à compter du 9 septembre. Actuellement, la plupart des fonctionnaires fédéraux doivent être au bureau au moins deux jours par semaine.

Chris Aylward, président national de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), Sean O’Reilly, vice-président de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), Nathan Prier, président de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), Dany Richard, président de l’Association canadienne des agents financiers (ACAF), et Alex Silas (vice-président exécutif régional de l’AFPC pour la région de la capitale nationale) s’adressent aux journalistes.

Les syndicats ont déposé un grief de principe et préparent une plainte de pratique déloyale de travail en raison de l’absence de consultations appropriées. Les membres du syndicat sont encouragés à déposer des dizaines de milliers de griefs au sujet du nouveau mandat. Chris Aylward met en garde contre « un été de mécontentement » pour le gouvernement libéral si la politique de travail hybride actuelle n’est pas maintenue. Les syndicats demandent également au NPD de reconsidérer son accord de soutien et de confiance avec les libéraux au sujet de la politique mise à jour. (8 mai 2024) (Aucune interprétation simultanée)