CPAC : Au fil des années

CPAC : Au fil des années
CPAC



Fondée en 1992 par un consortium de câblodistributeurs en vue de conserver une voix éditoriale indépendante au service du processus démocratique canadien, CPAC offre une fenêtre sur les affaires parlementaires, politiques et publiques au Canada et à l'étranger.

Au cours des trois dernières décennies, l'industrie de la câblodistribution a investi plus de 50 millions de dollars dans CPAC. Ainsi, les émissions de CPAC sont aujourd'hui livrées par les distributeurs de services par câble, satellite et communications sans fil à plus de 11 millions de foyers canadiens en plus d'être webdiffusées jour et nuit à un auditoire mondial.


CPAC a fièrement célébré son 30e anniversaire en 2022 en tant qu’unique service de télévision canadien autorisé qui est à la fois bilingue, privé, sans publicité et sans but lucratif.

Soyez des nôtres tout au long de notre année d’anniversaire pour revivre les moments historiques que CPAC a présentés aux Canadiens au cours des trois dernières décennies !

En 1995, le statut du Québec au sein du Canada est une fois de plus à l’avant-scène. Rester ou partir?

C’est aux Québécois de décider. Tout au long de la campagne référendaire, le débat divise la société québécoise.

À Ottawa, le premier ministre Jean Chrétien s’impose comme le leader du camp du NON, alors que le chef du Bloc Québécois, Lucien Bouchard, dirige le camp du OUI.

Le soir du référendum, CPAC était en direct pour cet événement historique.

Après un rapport dévastateur de la vérificatrice générale, le premier ministre Paul Martin met en place la Commission Gomery en février 2004 pour faire la lumière sur le programme des commandites et les allégations voulant que des millions de dollars aient été acheminés illégalement à des compagnies publicitaires et des proches du Parti libéral du Canada.

CPAC a suivi toutes les étapes de cette commission dirigée par le juge John Gomery.

Le Québec forme-t-il une nation au sein du Canada? CPAC était aux premières loges du débat. Retour sur la motion du premier ministre conservateur Stephen Harper présentée en 2006 à la Chambre des communes.

En 2009, des médias québécois révèlent des cas de corruption au sein de l'industrie de la construction et de liens avec le crime organisé, les syndicats et le financement des partis politiques.

Le 19 octobre 2011, après des mois de pressions du public, le premier ministre du Québec, Jean Charest, met sur pieds la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction, mieux connue sous le nom de Commission Charbonneau.

CPAC va suivre l’ensemble de la commission présidée par la juge France Charbonneau.

En 2011, la vague orange balaie le Québec.

Avec près de 43 % des votes dans la province, la formation de Jack Layton y fait élire 59 députés. Cette performance historique permet au NPD de devenir l’opposition officielle à Ottawa pour la première fois de son histoire. CPAC était sur place tout au long de la campagne électorale.

Aux élections fédérales de 2011, le Bloc Québécois est presque rayé de la carte électorale avec seulement quatre députés élus.

Le parti perd même son statut officiel à Ottawa. Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, est défait dans sa circonscription et il démissionne de son rôle de chef du parti.

Mais après la cinglante défaite de 2011, les épreuves étaient loin d’être terminées pour la formation souverainiste... CPAC a suivi cette saga, jusqu’au retour à l’avant-scène du parti politique.


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