Course à la direction du Parti libéral

Course à la direction du Parti libéral



Le Parti libéral du Canada dévoilera son nouveau chef le dimanche 9 mars.

Voici les candidats et candidates en lice :

  • Mark Carney, ancien Gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre
  • Chrystia Freeland, ancienne ministre des Finances et vice-première ministre du Canada
  • Karina Gould, leader du gouvernement à la Chambre des communes
  • Frank Baylis, ancien député fédéral du Québec

Les candidats devaient déclarer leur intention de briguer la direction du parti au plus tard le 23 janvier – et s’acquitter d’un droit d’entrée de 350 000 $, payable en quatre versements.

Les électeurs aptes à voter doivent avoir été inscrits comme membres du Parti libéral avant le 27 janvier – et cette fois-ci, ces personnes doivent avoir la citoyenneté canadienne, être résident permanent, ou avoir le statut d’Indien en vertu de la Loi sur les Indiens.

Les débats sont prévus le 24 février (en français) et le 25 février (en anglais) à Montréal.


Le Parti libéral utilise un scrutin préférentiel combiné à un système de points axé sur les circonscriptions.

Chaque circonscription fédérale dispose de 100 points, quel que soit le nombre de libéraux inscrits. Les candidats gagnent des points en fonction du soutien qu'ils reçoivent dans chaque circonscription.

Si personne n'obtient plus de 50 % du total national, le candidat arrivé en dernière position est éliminé et ses bulletins sont réattribués à la préférence suivante. Les scrutins se poursuivent jusqu'à ce qu'il y ait un vainqueur.


Justin Trudeau a remporté une victoire décisive au premier tour de scrutin en 2013 et a mené le parti au gouvernement deux ans plus tard.

Près d'une décennie après cette victoire historique, M. Trudeau a annoncé le 6 janvier qu'il allait démissionner et proroger le Parlement jusqu'au 24 mars.

L'annonce de M. Trudeau a été faite après la démission de Mme Freeland en décembre et à la pression exercée par certains députés en faveur d'un changement de direction, les libéraux étant constamment devancés par les conservateurs dans les sondages d'opinion publique.

Par ailleurs, les libéraux ont perdu deux élections partielles en 2024 dans des circonscriptions traditionnellement sûres.